Les 10 grands vestiges du Portugal

Depuis que je partage mes découvertes et mes expériences sur mon blog, vous avez certainement compris que je voue également une passion indéfectible pour l’histoire. Cette fois-ci, je vous propose un tour d’horizon des plus grands vestiges du Portugal.

La Cité antique de Conimbriga

Durant l’époque romaine, une grande partie du territoire était baptisée Lusitanie. Ce sont les vestiges d’une ancienne Cité portugaise datant de cette ère que je vous invite à découvrir, à proximité de Coimbra. L’antique Conimbriga regorge de ruines qui se trouvent dans un remarquable état de conservation, en particulier des thermes.

Le Monastère des Hiéronymites

De tous les monuments portugais, celui-ci enregistre le plus de visites. Effectivement, il est sublime. Le chantier démarre en 1502, financé par les impôts collectés sur l’importation de pierres précieuses et d’or. Long de 300 mètres, l’édifice est érigé en mémoire d’Henri le Navigateur. Il aura fallu un siècle pour que les travaux s’achèvent.

Le château de Guimarães

Un monastère est construit au cours du Xème siècle mais face aux attaques des Maures, il est devenu urgent d’ériger une forteresse. Le château de Guimarães est alors édifié à des fins défensives. A partir du moment où cette fonction n’est plus utile, le château commence à tomber en ruines. Il est laissé à l’abandon jusqu’à ce qu’il soit déclaré monument national au XXème siècle.

Le château d’Óbidos

La construction de ce château aurait commencé pendant l’époque romaine. Après la conquête de la ville en 1148, le roi Dom Afonso Henriques n’a eu de cesse de réparer la bâtisse et de l’agrandir. L’épisode sismique de 1755 détruit partiellement le château. Tombé en ruines, il fait l’objet d’une reconstruction au XXe siècle avant d’être reconverti en hôtel en 1950.

Le Monastère d’Alcobaça

Inspiré de l’abbaye de Clairvaux en France, ce monastère dédié à l’Ordre cicterien est construit de 1178 à 1252. Napoléon et ses troupes dépouillent les lieux d’une grande partie de ses trésors en 1810. 24 ans plus tard, les ordres religieux portugais disparaissent et les dernières richesses du monastère sont dérobées à leur tour.

Le Palais National de Pena

En 1503, le roi Manuel I commande la construction d’un monastère. Après la dissolution des ordres religieux, celui-ci est racheté par le roi D. Fernando II du Portugal. La reconstruction se fait de 1842 à 1854, le monastère devient alors le Palais Nouveau. Vendu à l’Etat puis occupé par le roi Manuel II et sa famille, le palais devient finalement un musée.

Les ruines de Cerro da Vila

Ces vestiges du Portugal datent également de l’époque romaine. Elles vous attendent à Vilamoura, dans l’Algarve. Les lieux m’ont particulièrement enchanté par l’abondance de spas publics qui jouxtent de vieilles fontaines. Vous y trouverez aussi quelques monuments funéraires. En poussant l’exploration, vous tomberez certainement sur le vieux port.

Le Sanctuaire de Nossa Senhora dos Remédios

Il y a 686 marches à gravir pour atteindre le sommet de la colline Santo Estevao. La bonne nouvelle c’est que les volées de marches sont séparées par des paliers. Ces derniers sont agrémentés de somptueuses sculptures et de carreaux. Au sommet, on découvre une église datant de 1761. L’immense parc qui l’entoure l’église et les fontaines sont également fascinants.

La tour de Belém

Construite à Lisbonne entre 1514 et 1520, la célèbre tour de Belém avait une fonction défensive. Par la suite, elle fut reconvertie en prison politique avant d’être exploitée par les services douaniers. Elle a aussi servi comme tour de télégraphe ! Au-delà de sa passionnante histoire, le monument jouit d’une situation idyllique sur les rives du Tage.

Le Monastère de Batalha

Le monastère est édifié dans les années 1380 afin de remercier la Sainte Vierge qui aurait veillé sur les Portugais et leur aurait permis de remporter la victoire contre les Espagnols. Ce n’est qu’en 1517 que le chantier prend fin. L’édifice est d’abord offert à l’Ordre des Dominicains puis l’État en prend possession à partir de 1834.

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